Kinshasa, 1er mai 2024 (ACP).- La recherche de l’innovation pour le développement de la chaîne de valeur des tomates et piments en poudre par les femmes maraîchères a été au centre d’un atelier en vue de la conservation et la fabrication de ces légumes fruits, a appris l’ACP de source associative.

 

« L’atelier sur le projet de promotion de la recherche et de l’innovation pour le développement de la chaîne de valeur de la transformation des tomates et piments en poudre par les femmes maraîchères de la commune de N’sele a été au centre d’un atelier  en vue de l’identification des savoirs locaux favorables à la conservation et la fabrication de ces légumes fruits en poudre», a déclaré François Kabasele, directeur exécutif de l’ONG Bureau d’élaboration et de mise en œuvre des projets de développement communautaire (BEMPRODEC).

Il a révélé que pendant 12 mois cette étude avait pour objectif de contribuer à la capitalisation des pratiques simples pour la conservation et la transformation des tomates et piments en poudre afin de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat féminin.

« L’objectif de cet atelier est de présenter le projet qui consiste à contribuer à la capitalisation des pratiques simples de la conservation et de la transformation des tomates et piments en poudre pour promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat féminin avec un échantillon de 200 femmes afin de mener une recherche pour l’identification des savoirs locaux, développer une chaîne des valeurs de conservation et de la transformation », a fait savoir M. Kabasele.

Le directeur exécutif de BEMPRODEC a martelé que le projet initié, porte une attention particulière à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales grâce à la mise sur pied d’une unité de transformation et la commercialisation des tomates et piments en poudre et concentrée avec comme impact « la réponse aux problèmes liés à la pourriture et la pénurie de ces deux légumes fruits à des moments de crise, ce qui les expose à de pertes et au découragement car la disponibilité de ces produits en période de pénurie reste une option de leur accessibilité», a-t-il estimé.

Il a conclu que les résultats attendus de cette étude ont porté sur plusieurs facteurs, à savoir : économiques et financiers, technologiques, juridiques, commerciaux, opérationnels et organisationnels dans les quatre anciens districts de Kinshasa (Funa, Lukunga, Mont-Amba et Tshangu).

Une étude valorisant les produits « Made in Congo»

Pour le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Industrie, Adrien Bakunzi, le projet élaboré par BEMPRODEC s’inscrit dans la vision du Président Félix Tshisekedi, qui tient à la consommation des produits «Made in Congo» ainsi qu’à la mise en œuvre de «la revanche du sol sur le sous-sol ».

« Tout devra être mis en œuvre pour encourager la mise en œuvre de ce projet qui permettra aux congolais de consommer les produits «Made in Congo», afin de valoriser la revanche du sol sur le sous-sol et lutter contre la dépendance économique de la RDC.

« Cette initiative sera accompagnée par le ministère de l’Industrie afin de développer l’économie congolaise», a déclaré Adrien Bakunzi, dans son discours d’ouverture de ces assises.

Il a également renseigné que son ministère mettra les bouchées doubles pour valoriser ce projet ambitieux de lutte contre la pauvreté et encourager l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes.

Le directeur Bakunzi s’est engagé à transmettre toutes les doléances des participants au ministre Julien Paluku en vue d’apporter des solutions durables pour la mise en œuvre de ce projet dans l’intérêt général des congolais.

Saluant le travail abattu par BEMPRODEC dans l’étude menée visant la mise en œuvre dudit projet, le directeur régional adjoint-projets de l’Association universitaire de la Francophonie (AUF) Afrique centrale et Grands Lacs, Babatoudé Serge Capko a reconnu les efforts fournis par cette structure pour la valorisation des recherches en RDC.

« L’étude menée par BEMPRODEC dans l’élaboration de ce projet constitue un pas de géant venant en appui à la promotion de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes de Kinshasa et démontrant ses capacités managériales», a-t-il reconnu.

Il a rassuré de la disponibilité de l’AUF d’apporter un appui pour la matérialisation de ce projet, en vue d’améliorer les conditions de conservation de ces légumes fruits et d’encourager les cultivateurs, les transformateurs et les consommateurs pour une nette amélioration dans l’intérêt général de la RDC. Plusieurs structures d’encadrement des jeunes et des femmes évoluant dans l’entrepreneuriat ont participé à ces assises  et aux différents débats avant la mise en œuvre effective dudit projet. ACP/KKP